ça déconne du coté de Mère Patrie !
Je vais vous parler d'une institution parisienne. Pas la Seine, pas la Tour Eiffel, ni le Louvre, rien de tout ça. Non, une invention tout à fait parisienne que le monde entier nous envie, et qui fait accourir les touristes depuis des lustres. Le serveur de brasserie parisien. Le serveur de brasserie parisien est un être à part. Bien qu'on puisse extérieurement penser à un certain cousinage avec le serveur de brasserie bruxellois, compte tenue de leur livrée, il n'en est rien.
Le serveur de brasserie parisien n'aime pas les clients, ce mal nécessaire qui vient envahir son établissement quasi désert à 16 heures, le salaud ! Connaissant le caractère de cette espèce endémique ( entre l'alligator et le rhinocéros), les filles prudentes demandent si elles peuvent s'installer à l'interieur pour un petit goûter. Toutes les tables sont prêtes pour le diner. Enfin prêtes, on respire à fond et on se détend. On parle d'une fourchette, un couteau et une serviette en papier. Pas la mort à remplacer, donc. Arrive donc le maaaaaaaaaître des lieux.
"Vous mangerez quoi ?"
( et bonjour peut être ? Je savais qu'on aurait du rester plus au printemps de la beauté, on pue, c'est ça..)
"Une tarte tatin chantilly" annonce l'innocente enfant en ma compagnie.
"Et puis quoi aussi ? Une tarte, c'est pas manger ça !"
"Tu m'avais pas dit que comptais inhaler ta tarte..." fais je finement remarquer.
"Ouais, ben vous vous poussez, vous restez pas à cette table, une tarte, c'est pas manger ça !!"
"Les quatres allemandes la derriere, elle mangent pas non plus...Ah, mais c'est sur, on a pas commandé une bouteille de champ' à 16 heures nous" pointe avec perspicacité la mangeuse de tarte.
( et dans ta gueule, la tarte, vieux c*n, c'est manger ou pas, ça ? )
Donc une fois mon perrier menthe avalé ( et il n'y avait même pas de paille, cette misère !), et la tarte terminée, nous nous sommes soigneusement délestées de toute notre mitraille, avant de partir comme des reines nous installer en face. 4 euros un perrier-menthe, et les amabilités du patron ? Encore qui doit crier à l'ingratitude des français qui ne laissent pas assez de pourboire, par rapport aux touristes....
Je vais vous parler d'une institution parisienne. Pas la Seine, pas la Tour Eiffel, ni le Louvre, rien de tout ça. Non, une invention tout à fait parisienne que le monde entier nous envie, et qui fait accourir les touristes depuis des lustres. Le serveur de brasserie parisien. Le serveur de brasserie parisien est un être à part. Bien qu'on puisse extérieurement penser à un certain cousinage avec le serveur de brasserie bruxellois, compte tenue de leur livrée, il n'en est rien.
Le serveur de brasserie parisien n'aime pas les clients, ce mal nécessaire qui vient envahir son établissement quasi désert à 16 heures, le salaud ! Connaissant le caractère de cette espèce endémique ( entre l'alligator et le rhinocéros), les filles prudentes demandent si elles peuvent s'installer à l'interieur pour un petit goûter. Toutes les tables sont prêtes pour le diner. Enfin prêtes, on respire à fond et on se détend. On parle d'une fourchette, un couteau et une serviette en papier. Pas la mort à remplacer, donc. Arrive donc le maaaaaaaaaître des lieux.
"Vous mangerez quoi ?"
( et bonjour peut être ? Je savais qu'on aurait du rester plus au printemps de la beauté, on pue, c'est ça..)
"Une tarte tatin chantilly" annonce l'innocente enfant en ma compagnie.
"Et puis quoi aussi ? Une tarte, c'est pas manger ça !"
"Tu m'avais pas dit que comptais inhaler ta tarte..." fais je finement remarquer.
"Ouais, ben vous vous poussez, vous restez pas à cette table, une tarte, c'est pas manger ça !!"
"Les quatres allemandes la derriere, elle mangent pas non plus...Ah, mais c'est sur, on a pas commandé une bouteille de champ' à 16 heures nous" pointe avec perspicacité la mangeuse de tarte.
( et dans ta gueule, la tarte, vieux c*n, c'est manger ou pas, ça ? )
Donc une fois mon perrier menthe avalé ( et il n'y avait même pas de paille, cette misère !), et la tarte terminée, nous nous sommes soigneusement délestées de toute notre mitraille, avant de partir comme des reines nous installer en face. 4 euros un perrier-menthe, et les amabilités du patron ? Encore qui doit crier à l'ingratitude des français qui ne laissent pas assez de pourboire, par rapport aux touristes....
8 commentaires:
C'est vraiment fou de répondre ainsi à des gens qui constituent ton salaire. Je n'ai jamais compris pourquoi ils étaient si hargneux. Les parisiens ne répondent jamais quand on leur parle comme à de la merde? Parce qu'il m'aurait parlé ainsi, il aurait entendu ma façon de voir les choses...
Rhââââ, on s'y croirait!!! J'adoOore :D
kim : je pense que si les parisiens ralaient à chaque fois qu'ils tombent sur un vendeur revêche, ou un serveur hargneux, ils n'auraient plus le temps de faire grand chose d'autre...Je pense que la riposte tient de la méthode "passive agressive" ^^.
Je pense qu'ils se foutent éperdument du service clientèle, parce que statistiquement, même si des clients ne reviennent plus, il y a temps de passage que peu leur importe.
Mlle Catherine : comment ça, tu as connu le serveur mal embouché, toi aussi ;) ?
Wé c'est vrai que c 'était un gros con ce serveur ... Ceci dit la tarte était bonne : consolation ...
Si ça se trouve, c'est lui qui m'a collé la migraine hé !
Bisous ma biche
PS : et quid des toilettes à 1 euros au Printemps ? Vite une nooooote (I LOVE PARIS)
lady D : surtout que sa brasserie était déserte, à part les trois pékins en terrasse.
Les toilettes du Printemps : le pire c'est qu'en plus de couter un euro, elles empestaient la bougie cheap à la vanille.
Et attends de voir la note sur le couple Vuitton intégral du train ^^
Et le chauffeur de taxi parisien ?! Allez hop, je les mets dans le même lot... Quant aux brasseries parisiennes, je ne les fréquente même plus !
Le chauffeur de taxi parisien, tout un poème aussi. Mais je suis déjà tombée sur un chauffeur vraiment hyper gentil et etonnant de normalité, pour Paris. Enfin, c'était un sympa pour 10 gros cons.
Bizarre, je tombe parfois ( et c'est rare !! ) sur des serveurs un peu guindés ou proutprout à Bruxelles, mais jamais carrément désagréables avec la clientèle..
Lol ! (Le com qui sert à rien mais que j'ai quand même pensé bien fort)
Si j'avais été à ta place, j'aurais pas hésité à lui refiler la pièce turque que j'essaie désespérément d'écouler depuis que la Fondation Maegh me l'a refilée.
C'était où, que j'y aille peut-être un jour ?
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