dimanche 14 novembre 2010

L'affaire du trou noir...

(et voilà comment, avec un titre à la con, ça va être le festival du pervers dans les recherches...).

En fait, ça fait un bon mois que je ne suis pas motivée, parce que j'ai l'impression que je n'ai pas grand chose d'intéressant à dire. Je ne sais pas si c'est la perspective de mon déménagement qui s'approche, ou le surcroît de réjouissances administratives qui va avec, mais le fait est que je n'avais jamais été si près de laisser tomber les bijoux. ( et de partir élever des moutons dans les Cévennes. J'ai rien contre les moutons, ni contre les Cévennes, ceci dit. C'est juste qu'un nouveau contact entre moi et une bergerie me parait hautement improbable.)

Parce que j'adore créer, partir à la recherche de nouvelles idées, me laisser porter par mon inspiration, faire trois trucs merdiques et me rendre compte que le quatrième vient de m'ouvrir la porte à une idée géniale. Et là, en fait, j'ai voulu essayer de devenir un peu plus rentable et de me demander plus souvent "mais est ce que je vendrais un truc pareil". Vu que l'heure est à la "monétisation" à tout crin, des blogs, des communautés, des images...

Ma foi, j'ai tenté le coup, après tout, tout en sachant très bien que mon truc à moi, c'était la création, explorer à fond une histoire, un concept, et leur faire sortir tout ce qu'ils avaient dans les tripes. La vente et le marketing, même si je me suis botté le cul pour essayer de faire ça comme il faut, c'est pas du tout quelque chose qui me vient facilement. Pour me rendre compte que ça bouffait une énergie folle, que je forcément je n'avais plus pour le reste, et que, en un mot comme en cent, ce que je produisais me semblait facile, et trop évident. D'ou frustration, prenage de tête, et compagnie.

Eh bien non. Je vais continuer à faire ce qui est important pour moi, et je vais continuer à être égoïste. Les bijoux ne sont pas produits en grande quantité et ne le seront pas pour la simple et bonne raison que j'aime les faire, et que je veux pouvoir continuer à explorer les matériaux, les idées, les tendances à mon rythme, et mes conditions. Dans cette activité là, je ne veux pas de compromis, ni de tiédeur. D'ailleurs, j'ai commencé à reprendre goût à la production, et vous aurez de jolies choses à avoir au Supermarché de ta mère, et au Marché pas com'les autres.

4 commentaires:

Mademoiselle Catherine a dit…

Wéééééééééé Princesse, tu n'as pas succombé aux sirènes du grand capital \o/

Je suis fière de toi :D

La princesse a dit…

héhé..ça c'est parce que je suis plus têtue qu'autre chose.

Le grand capital, je ne suis pas exactement contre ( faut bien vivre ma pauv' Lucette ;p), mais pas à n'importe quelle condition non plus...

Caroline a dit…

Yeah !
:-)

La princesse a dit…

J'en avais marre de me pourrir la vie pour pas grand chose ;)