C’est donc sur cette sublime phrase, que je dois prononcer bien souvent ( je m’en suis rendu compte sur ce post là ) que j’ai choisi de titrer mon message. Bon la ligne éditoriale ( ahaah, elle ne se mouche pas du coude, la propriétaire des lieux !) , c’était pas de politique , ou grandes questions existentielles. Mais là, j’avais envie, j’fais ce que je veux, et puis rapport il y a avec la grelucherie.
Depuis que je crée des choses, que je passe du temps à chercher amoureusement ma matière première, que je prends le temps de créer un modèle qui mettra le tout en valeur, et dira un peu plus que le collier lambda, je vois bien à quel point la production de masse m’exaspère. La critique que j’entends le plus souvent est que « c’est beaucoup moins cher chez H&M ». Sans blague.
Et pourtant, vu que je ne suis pas riche à millions (un jour, je deviendrai la reine du pétrole. Enfin, s’il en reste), il faut bien que j’y aille chez H&M pour du basique. Le truc, c’est que chez H&M, je m’attends à du H&M. ( et je confesse un gros raid sur les tshirts Primark).
Comme ça, j’ai plus d’argent à consacrer à de jolies pièces que je vais profiter davantage. En général, je privilégie les matières naturelles ( les chiffons en viscose qui boulochent en 2 jours à 60 euros chez Zara, no way), une fabrication en Europe ( tout travail mérite un salaire à peu près décent) et un prix correct. ( Suis pas fan de Sandro, Maje et Bel air, par exemples, qui ont un prix en décrochage total avec la qualité)
Et c’est quand soeurette m’a envoyé cet extrait que ça m’a fait chier « De 60 euros pour des ballerines en toile à 190 euros pour une paire de bottes » « Un positionnement qu'autorise une fabrication en Chine. Les Mellow Yellow sortent d'une usine située à Dongguan, « ville où 80 % des chaussures au monde sont fabriquées ». Oui, tout à fait laxatif, cet extrait. Pour celles qui veulent le lire en entier, j’ai mis le lien vers le site de La Tribune.
Parce que j’étais satisfaite de la qualité de ces chaussures, je les trouvais raisonnables coté prix, mais je les pensais produites en Europe ( sotte que je suis). J’achète de préférence des chaussures fabriquées en Italie, ou en Espagne, pour la qualité des coutures et du cuir. Eh oui, pas collées, les chaussures, cousues. Parce qu’un escarpin fabriqué en Chine vendu 90 euros, oui, ça me fait chier, et ça sent surtout le gros gavage sur les marges. Une chaussure fabriquée en Chine à 30 euros chez H&M, soit. Pas 90.
Le week end dernier, j’ai vu des choses superbes crées par des stylistes, et bien souvent réalisées par ces mêmes stylistes, ou dans de petits ateliers, pour à peine un peu plus que des fringues Zara ou Mango. Et je n’ai plus envie de cautionner la goinfrerie de certaines enseignes quand je vois que la qualité dégringole autant. J’ai l’impression que j’applique ces (atroces !) cours de microéconomie à mes penchants pour le shopping : je dois maximiser l’utilité de ma consommation sous contrainte budgétaire.
Et la grosse question bateau : z’en pensez quoi vous ? Est-ce que je suis la seule à examiner l’étiquette des fringues ?
PS : ma plus grosse indignation a été une robe BCBG Max Azria à 400 euros Made In Bangladesh. Bah, non, désolée, elle est restée sur le cintre.
Depuis que je crée des choses, que je passe du temps à chercher amoureusement ma matière première, que je prends le temps de créer un modèle qui mettra le tout en valeur, et dira un peu plus que le collier lambda, je vois bien à quel point la production de masse m’exaspère. La critique que j’entends le plus souvent est que « c’est beaucoup moins cher chez H&M ». Sans blague.
Et pourtant, vu que je ne suis pas riche à millions (un jour, je deviendrai la reine du pétrole. Enfin, s’il en reste), il faut bien que j’y aille chez H&M pour du basique. Le truc, c’est que chez H&M, je m’attends à du H&M. ( et je confesse un gros raid sur les tshirts Primark).
Comme ça, j’ai plus d’argent à consacrer à de jolies pièces que je vais profiter davantage. En général, je privilégie les matières naturelles ( les chiffons en viscose qui boulochent en 2 jours à 60 euros chez Zara, no way), une fabrication en Europe ( tout travail mérite un salaire à peu près décent) et un prix correct. ( Suis pas fan de Sandro, Maje et Bel air, par exemples, qui ont un prix en décrochage total avec la qualité)
Et c’est quand soeurette m’a envoyé cet extrait que ça m’a fait chier « De 60 euros pour des ballerines en toile à 190 euros pour une paire de bottes » « Un positionnement qu'autorise une fabrication en Chine. Les Mellow Yellow sortent d'une usine située à Dongguan, « ville où 80 % des chaussures au monde sont fabriquées ». Oui, tout à fait laxatif, cet extrait. Pour celles qui veulent le lire en entier, j’ai mis le lien vers le site de La Tribune.
Parce que j’étais satisfaite de la qualité de ces chaussures, je les trouvais raisonnables coté prix, mais je les pensais produites en Europe ( sotte que je suis). J’achète de préférence des chaussures fabriquées en Italie, ou en Espagne, pour la qualité des coutures et du cuir. Eh oui, pas collées, les chaussures, cousues. Parce qu’un escarpin fabriqué en Chine vendu 90 euros, oui, ça me fait chier, et ça sent surtout le gros gavage sur les marges. Une chaussure fabriquée en Chine à 30 euros chez H&M, soit. Pas 90.
Le week end dernier, j’ai vu des choses superbes crées par des stylistes, et bien souvent réalisées par ces mêmes stylistes, ou dans de petits ateliers, pour à peine un peu plus que des fringues Zara ou Mango. Et je n’ai plus envie de cautionner la goinfrerie de certaines enseignes quand je vois que la qualité dégringole autant. J’ai l’impression que j’applique ces (atroces !) cours de microéconomie à mes penchants pour le shopping : je dois maximiser l’utilité de ma consommation sous contrainte budgétaire.
Et la grosse question bateau : z’en pensez quoi vous ? Est-ce que je suis la seule à examiner l’étiquette des fringues ?
PS : ma plus grosse indignation a été une robe BCBG Max Azria à 400 euros Made In Bangladesh. Bah, non, désolée, elle est restée sur le cintre.
14 commentaires:
Je partage tout à fait ton avis. Je crois qu'il n'y a rien à rajouter.
Ah si, et encore, on est pas sûrs que ce ne sont pas des gosses qui ont fabriqué ces chaussures...
angie : j'ai meme pas abordé le sujet du travail des enfants, vu que ce billet, c'est déjà un roman...
Moi aussi, la chaussure a 50 euro parce que made in china, j'essaie d'eviter. Mais parfois, j'echoue!
je suis meilleure pour les vetements.
Et si on privilegie la qualite sur la quantite, ca facilite les choses aussi!!
J'essaye de privilégier la qualité, et si je peux, je préfère acheter chez un petit vendeur, qui fait des choses à la main... Je rêve de pouvoir trouver une couturière pour pouvoir me faire des robes sur-mesure.
Bises!
Moi j'ai du mal, je t'avoue, à nier Zara, H&M and co. Raisons financières, c'est clair. Mais quand je vois que c'est de la qualité merdique, je n'achète pas sous prétexte que c'est pas cher par contre. Une fois, j'ai vérifié à la caisse de chez H&M si ce que j'achetais n'avait pas de défaut, nada, j'ai donc dit au caissier qui a viré rouge vif: "c'est bien, les petits chinois que vous exploitez on bien boulotté".
Et puis sinon, ça devrait t'intéresser: http://www.girlytendances.com/2009/04/27/we-love-american-apparel/
Tu devrais, parce que ça aussi c'est un vrai problème.
Je suis à 200% de ton avis! Go, Go, Girl!
flashmarion : j'echoue aussi, quand j'ai un coup de coeur pour un modèle et que je ne sortirai par de la boutique sans ;)
madeleine miranda : pour avoir gouté au sur mesure, j'adore ! Mais c'est hors budget pour moi pour l'instant..
kim : ben pareil...Comme je l'ai dit, il faut composer avec notre budget et puis même chez H&M, rien ne m'empeche de faire une selection sur base de la matiere utilisée + provenance...
angie : tout à fait d'accord. Et ça mérite plus que deux lignes dans un billet, mais quelque chose de plus developpé ;).
Cerises et Fraises : merci ;) je suis contente de voir que je ne suis pas la seule à ne pas acheter comme un ptit mouton
bravo! voilà un coup de gueule très bien placé. J'ai hâte de découvrir tes créations demain à la rue de la Victoire (elles ne doivent pas manquer de tempérament si elles sont à ton image...;-)
Mes grands pieds ne sont bien qu'en Kickers, et ce depuis des années. Avec une petite infidélité à l'occasion au profit de Doc Martens.
Mais jamais ô grand jamais je n'achèterai de chaussures bon marché, tant pour des questions d'éthique que pour le manque de confort et de qualité...
axelle : merci d'etre passée :)
Mlle Catherine :Je privilégie aussi maintenant les jolies chaussures confortables, mais c'est dur parfois de ne pas céder à un joli modele ( qui fera mal aux pieds^^)
Je suis complètement d'accord avec toi, depuis quelques temps, je privilégie les fringues dites "bio" à mon sens, et certaines fringues faites par somewhere le sont (en même temps, j'ai pas regardé le lieu de fabrication, m'en vais regarder ça d'un peu plus près... :p)
Et pour les chaussures, complètement d'accord: je préfère le confortable!!! (en plus, mon tonton qui travaille dans le cuir m'a montré comment reconnaître des bonnes chaussures!)
Des bises
Tout à fait à 100 % d'accord avec ton billet ! Mon gros souci étant de réussir à trouver la provenance des vêtements et des chaussures (dur dur pour les chaussures). Surtout depuis qu'une copine couturière m'a informé que dès lors qu'un bouton avait été posé en France (même si tout le reste était fabriqué en Chine ou à Pétaouchnok), l'étiquette pouvait mentionner Made In France... Juste dégoûtant !
Mademoiselle bulle : j'essaie de n'acheter que des chaussures qui ne me feront pas mal aux pieds...Mais j'aurais pu être une des soeurs de Cendrillon, parfois je craque...
Pour les fringues, je ne cherche pas forcément le bio, mais le raisonnable : des matières qui tiendront plus d'une saison, et de la qualité surtout..
isablabla : je sais que certains n'hésitent pas à laisser planer l'ambiguité suir la provenance...POur les chaussures, c'est souvent marqué sous la chaussures ou à l'intérieur
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